AGIR POUR NIMES



Service Civique Municipal Jeunes

Constat : pendant que l’insécurité fait la « Une » des journaux, le sentiment d’insécurité, relevant d’avantage de l’intime conviction, est alimenté dans nos vies quotidiennes par de simples constats allant de l’incivilité, à l’agression pure et simple dont on peut être témoin ou victime.

Avec : le sentiment que les pouvoirs publics ne répondent pas toujours aux besoins de protections auxquels les citoyens sont en droit d’aspirer.

Le sentiment que les lois sont de plus en plus laxistes.

Des faits divers à répétitions, qui tendent à donner une image de notre société de plus en plus insécurisée, où des agressions des plus violentes sont perpétrées.

L’autre constat se fait sur la jeunesse de notre pays.

  • Des agressions perpétrées par des individus de plus en plus jeunes.

  • Un niveau scolaire de plus en plus faible. Des études internationales les montrent, mais le constat se fait aussi dans notre système scolaire.

  • De plus en plus de jeunes sortent du système scolaire sans diplôme et sans capacité à être employés.

  • Le niveau de chômage des jeunes est croissant (38% en Languedic Roussillon) alors que plusieurs milliers d’emplois en France ne sont pas pourvus.

  • Dans les quartiers dits sensibles, les plus jeunes et les plus influençables sont utilisés pour participer aux trafics en tout genre.

Pendant ce temps:

- Des personnes âgées vives et meurent dans l’indifférence la plus totales.

- Des services de secours se font agresser dans certains quartiers.

- Nos rues sont salles.

- Les pompiers s’alarment du manque de volontaires.

- Les agressions entre jeunes se multiplient.

- La peur gagne du terrain.

- La formation de ceux qui seront demain les actifs, c’est la force vive de nos territoires, ne laisse pas de perspective favorable.

En une question, que deviendront nos jeunes, quelle perspective pour eux, et donc pour notre pays ?

Devant ce constat, et surtout, cette immense inquiétude à laquelle nos politiques n’apportent de réponse que dans le changement du rythme scolaire.

Comme si l’urgence était là !

Ou en proposant de renforcer les effectifs de police dont nos jeunes, précisément, ne voient plus l’attrait en matière de vocation, mais plutôt un travail par dépit.

Comment faire pour que nos jeunes reflètent l’espoir qu’une civilisation, en tant que futurs dirigeants, travailleurs, chercheurs, médecins, détenteurs de la sécurité, élus, et autres corps de notre société ?

Nous avons donc décidés de mettre en place un dispositif ambitieux pour notre ville, qui peut avoir valeur de test avant de faire l’objet de projet de loi à l’échelle nationale.

Un projet qui requiert la participation de tous les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale, de tous les acteurs de la vie de la cité et de l’intercommunalité.

Un projet sans différentiation d’appartenance communautaire, ni sociale.

Dont le seul et unique objectif et de préparer toute la jeunesse nîmoise à devenir les acteurs de demain.

En commencent par leur donner les moyens de savoir lire, écrire et compter.

De connaître le fonctionnement de la cité et les acteurs qui la font vivre.

De pouvoir faire des choix sur leur orientation en connaissance des métiers dont a besoin notre pays.

Les préparer à leurs devoirs de citoyens de demain.

Dans un pays de droit, apprenons à nos concitoyens que pour bénéficier de leurs droits, ils ont d’abord des devoirs.

C’est donc à toute une génération de notre jeunesse que s’adresse notre projet.

Certain élus de la République, n’ont-ils pas proposés de rabaisser l’âge de la majorité à 16 ans ?

Provocation ou inconscience à mes yeux !

Toujours est-il, qu’en effet, nos jeunes s’émancipent de plus en plus tôt.

  • Taux croissant de familles monoparentales ?

  • Usages des nouvelles technologies de communication ?

Une classe d’âge suffisamment émancipé, et ouverte aux évolutions de notre société doit être ouverte aux devoirs du citoyen.

Jusque dans les années 90, le service militaire était obligatoire et permettait de mettre les jeunes hommes au service de la nation.

Plus ou moins patriotes, nous étions confrontés à la notion d’autorité, de nation, de protection de nos intérêts à travers la protection de la nation.

Aujourd’hui, alors que nous nous interrogeons parfois du rôle que doit être celui de l’éducation nationale, quel est l’institution qui va poser le cadre des valeurs citoyennes ?

C’est dans notre projet municipal que nous décidons de faire ce travail d’éveil citoyen, dans le cadre de la politique de la ville, intégré au futur Contrat Urbain de Cohésion Sociale.

Tous les acteurs du CUCS sont déjà en place et travaillent déjà sur ces problématiques.

Notre projet sera donc un cadre d’action renforcé à partir d’une classe d’âge de la population de notre ville
.
C’est de notre point de vue la classe d’âge de 13 à 16 ans qui correspond au tournant que doit prendre l’avenir citoyen de notre population.

Cela sous la forme d’un SERVICE CIVIQUE MUNICIPAL JEUNES

Service Civique Municipal Jeunes
Public :

  • Jeunes d’une classe d’âge de 14 à 16 ans

  • Classe scolaire 4me et 3me

Durée : 1 an

A partir des vacances scolaires de juillet-août, entre la 4me et la 3me, puis tout au long de l’année de 3me.

Déroulement :

  • Instruction pendant 2 mois (vacances scolaires), période en centre d’instruction (école de police, ou autre ?)

  • Visite médicale et dépistage santé

  • Tests et contrôles de niveau d’alphabétisation

Formations : Avec validation par titre de niveau dans chaque domaine

  • Mise à niveau Français et Mathématique

  • Instruction Civique ; Droits et Devoirs du citoyen.

  • Brevet de Secourisme

  • Sécurité Routière

  • Sécurité Civile (Pompiers)

  • Sécurité des biens et personnes (Police, Gendarmerie)

  • Ebauche de Projet professionnel

    • Tests de capacités professionnelles

    • Informations métiers

    • Contacts avec le monde de l’entreprise

Périodes :

  • Vacances scolaires :

    • Actions de services pour ceux qui auront la validation dans différents domaines :

      • Actions sociales

      • Actions Civiques

      • Actions culturelles

    • Formations complémentaires ou actions d’alphabétisation pour les plus déficients

    • Actions d’informations sur les métiers avec des entreprises partenaires

  • Scolaire :

    • Actions de services pour ceux qui auront la validation

    • Référents auprès des plus jeunes

    • Interfaces avec les enseignants

Ce projet doit surtout être un outil réunissant tous les acteurs de la vie citoyenne, permettant de donner tout le sens à l’intégration de jeunes dans la société.

A l’heure où nous parlons souvent d’exclusion, ou de discrimination, nous voulons créer un outil qui place les futurs adultes sans distinction, dans un univers représentatif de ce qui garantie son développement, son avenir, et ses responsabilités.

Je propose que pendant cette année scolaire, correspondant à la troisième, les jeunes réalisant le SCMJ, portent une tenue identique, qui permette de les identifier, mais qui leur permette également d’intervenir dans certains domaines dans le respect de leurs attributions, en fonction des périodes de formations ou de participations à certaines actions.

Comme je l’ai dit, ce projet se veut ambitieux, car il doit être à la hauteur des enjeux de « Demain » pour nos jeunes.

-D’abord, par la citoyenneté, car de jeunes individus manquent de repères et sont souvent aspirés par la spirale de l’argent facile, ou du non respect d’autrui.

Avec le civisme comme notion de respect à l’autre, et que l’on est en droit d’attendre de l’autre.

-L’apprentissage primordial de la lecture et de l’écriture pour ceux qui sont en situation d’échec scolaire, afin de les remettre en situation de poursuivre une scolarité « normale ».

-La découverte des organisations publiques, afin à la foi d’en connaître l’utilité et d’en avoir le possible éveil de vocation.

-Ce peut être également l’occasion de dépistage de différents problèmes de santés chroniques, ou autres difficultés, qui pourront être prisent en charge. N’observons nous pas un taux de suicides élevé chez les jeunes en France ?

-La découverte du monde de l’entreprise avec l’éveil, là aussi, de possibles vocations.

Le Service Civique Municipal Jeunes devra se placer dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale car :

  • il s’inscrit dans le périmètre de ses compétences

  • Réuni les mêmes acteurs, déjà en œuvre dans le CUCS

  • Trouve une partie de son financement dans le déploiement du CUCS.

  • Fait appel aux mêmes sources de financements.

Seul un projet d’une telle envergure peut mobiliser l’ensemble des acteurs de notre cité dans un sens unique, sur la durée et pour les générations futures.

Ce projet s’inscrit dans un programme de développement et de bon sens.

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